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Une veille informationnelle en Union des Comores // Information intelligence in Union of Comoros

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Projet central à fioul lourd aux Comores, où en est-il ?

L’article original a été posté dans la newsletter n 7. Vous pouvez vous abonner via ce lien. Le projet phare du gouvernement Ikililou était la mise en place du projet de centrale à fioul lourd. Dotée d’une capacité de 18 MW, cette centrale était, pour eux, une réponse aux besoins énergétiques aux Comores. Les centrales à fioul lourd sont des centrales électriques qui utilisent le fioul lourd comme source d’énergie. Le fioul lourd est un type de combustible dérivé du pétrole, caractérisé par sa viscosité élevée et sa densité. Il est souvent utilisé dans les centrales électriques en raison de sa disponibilité et de son coût relativement bas. Le projet de la centrale à fioul lourd aux Comores consiste en la construction d’une centrale électrique de 18 mégawatts alimentée au fioul lourd. Le projet a été signé en 2013 et financé à hauteur de 41,6 millions de dollars. Ce projet permettrait de couvrir les besoins immédiats en énergie de Ngazidja qui sont de 13 MW. Installée sur le site de la Sonelec à Vwadju à Ngazidja, la centrale est financée par Exim Bank India, et construite par deux sociétés indiennes, les sociétés Overseas Infrastructure Alliance (Oia) et BHEL. Ces sociétés ont été imposées lors de la signature du contrat. Les 5 groupes ont été livrés sur le site depuis 2015. Cependant, le projet a été bloqué en raison d’une facture impayée de 300 000 dollars. Les sociétés de construction exigent une facture de 300 000 dollars alors que le bailleur estime que les travaux effectués ne valent pas le montant de cette facture. Aujourd’hui, 2024, où en est le projet ? Cette mésentente a stoppé la construction. Les gouvernements comoriens successifs Ikililou et Azali ne se sont pas attardés sur le dossier, malgré les intérêts qu’ils continuent de payer. La non-implication du gouvernement comorien sur ce dossier, se ressent peut-être à cause de la défiance de la population comorienne envers la construction de la centrale à fioul lourd. En effet, dès l’annonce de la signature du projet, une vague de mécontentement auprès des citoyens comoriens à cause des impacts environnementaux négatifs liés au fioul. En raison de sa teneur en soufre, le fioul contribue à la pollution de l’air et à d’autres problèmes environnementaux. Le gouvernement signataire assure mettre tous les moyens pour utiliser la meilleure qualité qui sera non polluante. Maintenant neuf ans que les groupes ont été livrés, où en est le projet ? La grande question qu’a tenté de répondre par lors de la conférence débat du think tank Comores initiative, que je vous invite à regarder ! Ainsi 2 problèmes se sont posés : –  La population comorienne craint les conséquences en raison des considérations environnementales. –   Un différend entre le bailleur et les entreprises de constructions indiennes bloque jusqu’à aujourd’hui le projet. Le cas de l’Ile Maurice et des Seychelles Le cas de l’Ile Maurice et des Seychelles sont intéressants à étudier. Archipels situant dans l’océan Indien, et dont l’indice de développement est bien plus élevé aux Comores, comment ces pays font-ils pour fournir une électricité stable, abondantes et abordables ? Eh bien, l’île Maurice dépend en grande majorité de l’énergie thermique, notamment issue du fioul lourd. C’est aussi le cas pour les Seychelles, qui ont eu « une production électrique est assurée à 97% par quatre centrales thermiques au fuel lourd », d’après ce rapport du trésor économique français. Les problèmes environnementaux sont nombreux certes, mais j’ai été frappé d’apprendre que nos voisins reposaient leur économie à 95% sur du fioul lourd. Ce n’est que depuis 2010 que ces pays tentent d’introduire les énergies renouvelables. Le projet de centrale à fioul lourd aux Comores n’était donc pas une si mauvaise idée. Aujourd’hui à l’arrêt total, je ne pense pas qu’il sera mis en œuvre. Selon moi, s’il y a bien un domaine qui aura de l’avenir aux Comores, c’’est bien la production d’électricité. Demandant des investissements importants, il n’est pas exclu qu’à l’avenir le marché de la distribution soit ouvert à 2 ou 3 distributeurs officiels en plus de Sonelec. À l’instar de la télécommunication avec laquelle Telma concurrence désormais Comores télécom depuis 2016. Je vous invite à visionner la conférence débat sur la question par Comores initiative Energies renouvelables aux Comores : pourquoi ça ne fonctionne pas ?

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3 Accords Commerciaux africains en Union des Comores

L’Union des Comores a signé plusieurs accords commerciaux en Afrique. Ces accords commerciaux, qui pour la plupart permettent de supprimer les barrières douanières sur l’importation et l’exportation des produits, sont méconnus du grand public. Et pire, l’absence de laboratoire nationale pour tester et analyser les produits à exporter ne permet pas d’appliquer ces accords commerciaux en bonne et due forme par les professionnels comoriens. Petit tour des accords commerciaux que l’Union des Comores a ratifiés : La SADC tient pour La Communauté de développement d’Afrique australe. L’Union des Comores a adhéré à la SADC en 2017. L’accord prévoit la suppression progressive des droits de douane sur les produits originaires des pays membres. Il prévoit également la coordination des politiques économiques et commerciales des pays membres. Les pays membres de la SADC sont : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, l’Eswatini, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, l’île Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et la République démocratique du Congo (membre associé). L’accord de la COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) est un accord de libre-échange entre 21 pays d’Afrique orientale et australe. Il a été conclu en 1994 et est entré en vigueur en 2000. L’objectif de l’accord est de créer une zone de libre-échange et de développement économique dans la région. L’Union des Comores adhère à la Zone de Libre Echange, ZLE, en 2006. L’accord de la Comesa prévoit la suppression progressive des droits de douane sur les produits originaires des pays membres. Les pays membres de l’accord de la Comesa sont : Le Burundi, Djibouti, l’Égypte, l’Érythrée, l’Eswatini, l’Éthiopie, le Kenya, la Libye, Madagascar, le Malawi, l’île Maurice, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, la Tunisie, la Zambie et le Zimbabwe. Le site de la Douane des Comores explique l’accord de la ZLE et les règles à suivre pour bénéficier des baisses des tarifs douanières pour l’importation de produit venant de la COMESA. Signé en 2018 et ratifié en 2022, L’accord de la Zone de Libre-Echange Africaine est un accord commercial qui permettra à entreprise comorienne d’importer et d’exporter les marchandises produites en Afrique sans les barrières douanières. Aujourd’hui, seule l’Erythrée n’a pas signé l’accord ZLECAF. La mise en œuvre n’est pas encore effective, cela ne saurait tarder. Sources : https://www.sadc.int/member-states/comoros https://www.comesa.int/members/?lang=fr

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MSC dévoile la nouvelle marque qui remplace Bolloré Africa Logistics

English Below MSC (Mediterranean Shipping Company S.A) dévoile la nouvelle marque qui remplace Bolloré Africa Logistics. Elle se nomme Africa Global Logistics (AGL). Après l’acquisition de la branche africaine de Bolloré Logistics en 2022, MSC opère un changement de marque. Révélé mondialement le 30 mars 2023 lors d’un évènement en ligne, c’est au Retaj le 10 avril 2023 que l’annonce a été faite aux Comores. Ainsi, l’équipe d’AGL a présenté les valeurs de l’entreprise et les ambitions de l’entité aux Comores. Moroni Terminal appartient désormais à AGL. Pour rappel, MSC, 1er armateur mondial, a pris ses fonctions en mars 2023 aux Comores. Il a déjà mis en place une ligne de transport maritime qui desservira 2 fois par semaine les Comores. Une ligne très attendue qui apportera une bouffée d’air frais aux opérateurs économiques et les consommateurs comoriens. En effet, en 2021, le transporteur MAERSK se retire du marché comorien et CMA CMG réduit significativement le nombre de rotations, passant de 2 rotations par semaine à 1 toutes les 45 jours. MSC introduces a new brand to take the place of Bollore Africa Logistics. MSC (Mediterranean Shipping Company S.A.) has introduced a new brand to replace Bolloré Africa Logistics. Africa Global Logistics (AGL) is its name. MSC creates a new brand after purchasing Bolloré Logistics’ African subsidiary in 2022. The announcement was made on March 30th, during a global online event. The revelation was made on April 10th in Retaj, a hotel in Moroni, in the Union of Comoros. The AGL team presented the company values and ambitions in the Union of Comoros on this occasion. AGL now owns Moroni Terminal. To recall, MSC, the world’s first armateur, has begun operations in the Comoros Islands in Mars 2023. Because of its maritime transportation filial, it has already established a new maritime transportation rotation in the port of Moroni. It is a huge freshness for importers, businesses, and Comorians.  Indeed, MAERSK has stopped going to Moroni Port since 2021, and CMA CMG has reduced its rotation from one every 15 days to one every 45 days. Sources : Introducing AGL, a Logistics Business at the Heart of Africa’s Transformation https://www.msc.com/en/newsroom/news/2023/march/msc-introduces-agl Secteur maritime-Moroni Terminal I Africa Global Logistics remplace Bolloré Africa Logistics https://alwatwan.net/societe/secteur-maritime-moroni-terminal-i-africa-global-logistics-remplace-bollor%C3%A9-africa-logistics.html Suggestion d’article : Bolloré-MSC, les coulisses du « deal de l’année » https://www.jeuneafrique.com/1420412/economie/bollore-msc-les-coulisses-du-deal-de-lannee/

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Les Comores en voie de ratifier l’accord de la ZLECAf

English below Ratification de l’accord de la ZLECAf Initié en 2018, l’accord de zone de libre-échange africaine (ZLECAf) est un projet panafricain de zone de libre-échange économique. Il est l’aboutissement de plusieurs projets économiques panafricains mise en place depuis la décolonisation. Actuellement, l’Érythrée est le seul pays africain à ne pas avoir signé l’accord de la ZLECAf.   Avec un marché estimé à plus de 1,3 milliard de personnes, L’accord de la ZLECAf prévoit A ce jour, 44 pays africains ont ratifié l’accord de la ZLECAf. L’Union des Comores, fait partie des pays qui n’ont pas encore ratifié l’accord. Cependant, en février 2023, l’Assemblée nationale a voté l’autorisation du président à ratifier de l’accord de la ZLECAf. Un faible volume d’échange avec le continent africain D’après le rapport annuel de la Banque centrale des Comores 2021, les importations africaines sont faibles par rapport à l’Europe et l’Asie. Elles ne représentent que 8% des importations aux Comores. Elles sont principalement en provenance de la COMESA. Néanmoins, avec 30,8%, le continent africain est la 2ᵉ destination des exportations comoriennes. Les équipements usés sont exportés à Maurice ou Madagascar par exemple pour recyclage. Le marché d’exportation principale est l’Europe avec l’exportation de produit de rente tel que la vanille et des clous de girofle. L’accord de ZLECAf est un bon levier pour doper les importations et exportations intra-africaine. L’Union des Comores peut tirer avantage de la zone de libre échange africaine Les récentes pénuries que l’archipel a connues couplées aux difficultés de transport maritime mondiale prouvent que l’Union des Comores doit se rapprocher de ses voisins. Néanmoins, le secteur privé comorien est directement mis en concurrence avec des secteurs privés issus de pays plus industrialisés, plus développés, qui possèdent les infrastructures et les ressources humaines et économiques suffisant pour évoluer rapidement. L’amélioration des infrastructures, de la formation, et de l’environnement des affaires reste indispensable pour permettre aux opérateurs économiques comoriens de tirer pleinement avantage de l’entrée de l’Union des Comores dans la Zone de Libre échange Africaine. Ratification of AfCFTA agreement The African Continental Free Trade Area (AfCFTA), a pan-African economic free trade area agreement, was launched in 2018. It is the culmination of numerous pan-African economic initiatives launched after decolonization. Eritrea is now the only nation in Africa that has not ratified the FTAA. The AfCFTA agreement allows for: The AfCFTA has so far been ratified by 44 African nations. One of the nations that has not yet ratified the pact is the Union of Comoros. Nonetheless, the National Assembly decided to grant the president the authority to ratify the FTAA in February 2023. Low trade volume with the continent of Africa African imports are little in comparison to those from Europe and Asia, according to the Central Bank of the Comoros’ annual report for 2021. Just 8% of Comoros imports come from them. Most of them are from COMESA. Nonetheless, the African continent is the second-largest recipient of Comorian exports with a share of 30.8%. For recycling, used equipment is shipped to places like Madagascar or Mauritius. With exports of cash crops like vanilla and cloves, Europe is the primary export market. The AfCFTA agreement is a useful tool for increasing imports and exports within Africa. The Union of Comoros can benefit from The African Continental Free Trade Area The Union of Comoros needs to get closer to its neighbours, as seen by the recent shortages the archipelago has faced and the challenges of international sea transport. The private sector in Comoros, however, competes directly with those in more industrialized, more developed nations, which have the infrastructural, people, and economic resources to advance quickly. To enable Comorian economic operators to fully benefit from the Union of the Comoros’ membership into the African Continental Free Trade Area, improvements in infrastructure, education, and the business environment remain crucial. Sources : ACCORD PORTANT CRÉATION DE LA ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE, Union Africaine https://au.int/sites/default/files/treaties/36437-treaty-consolidted_text_on_cfta_-_fr.pdf THE AFRICAN CONTINENTAL FREE TRADE AREA Economic and Distributional Effects, p 26 https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/34139/9781464815591.pdf RAPPORT ANNUEL 2021, Banque Centrale des Comores, p 49 http://www.banque-comores.km/DOCUMENTS/Rapport_Annuel_2021_BCC.pdf

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Projet eau dans la capitale Moroni et ses environs

English below L’approvisionnement en eau dans la capitale est un problème majeur dont souffre la population et les opérateurs économiques. Sonede, l’entreprise nationale chargée de la distribution de l’eau, doit composer avec un réseau vétuste non renouvelé. Le fond saoudien finance à hauteur de 5 millions € un projet de réhabilitation du réseau de distribution. Ce projet concerne 17 localités dont la capitale. Il comprend : A terme, d’après le ministre de l’Energie et de l’Eau Ali Ibouroi en 2021, le gouvernement doit mobiliser 10 millions de dollars supplémentaires pour fournir totalement la capitale en eau courante. Analyse : La réhabilitation du réseau ne se fera pas sans encombre. En effet, la réhabilitation comprend une phase de destruction des routes pour pouvoir remplacer ou placer les tuyaux et autres matériels nécessaires. Malheureusement, cet aspect est très peu pris en compte dans les plans de réhabilitation de réseau. Une coordination entre les sociétés d’État et les projets d’infrastructures est impérative afin de ne pas répéter inlassablement les mêmes erreurs. Un plan de réhabilitation de distribution doit obligatoirement s’accompagner d’un plan de réfection des infrastructures routières. Sous peine de voir un problème récurrent, aka la destruction de route sans plan de réparation (expl à Mohéli où la nouvelle route est détériorée par Sonede pour remplacer des tuyaux défectueux) se répéter. Mettant en danger la pérennité des projets d’adduction d’eau et des routes. In the Union of Comoros, access to water is a significant issue. Businesses and residents suffer because of inadequate infrastructure. The outdated water supply network was handled by Sonede, a national water distribution business. A water supply project in Moroni and the surrounding area is funded with a 5-million-dollar subsidy from the Saudi Fund. The project will benefit 17 cities, including Moroni, the Union of Comoros’s capital. The project includes: The project is a part of a larger initiative to completely supply Moroni with water. Ali Ibouroi, Minister of Energy and Water, says the government needs to raise an additional $10 million to carry out the plan. Roads may need to be partially destroyed as part of the water supply network rehabilitation process, for example, to install new pipes. Unfortunately, this factor is not considered in the network rehabilitation plan. To avoid making the same mistakes repeatedly, coordination between infrastructure projects and State companies is essential. A plan for road restoration must accompany the rehabilitation of the water supply network. Source : Le Fonds Saoudien pour le Développement pose la première pierre d’un projet dans le secteur des eaux à l’Union des Comores https://www.sfd.gov.sa/fr/news/le-fonds-saoudien-pour-le-developpement-pose-la-premiere-pierre-dun-projet-dans-le-secteur-des Ali Ibouroi, ministre de l’Energie et de l’Eau  «Il nous faut quinze millions de dollars pour alimenter Moroni en eau» https://alwatwan.net/societe/ali-ibouroi,-ministre-de-l%E2%80%99energie-et-de-l%E2%80%99eau-i-%C2%ABil-nous-faut-quinze-millions-de-dollars-pour-alimenter-moroni-en-eau%C2%BB.html#.YXfnvKT1PSU.twitter L’enrobage de Fomboni est compromis par l’eau du réseau https://lagazettedescomores.com/soci%C3%A9t%C3%A9/l%E2%80%99enrobage-de-fomboni-est-compromis-par-l%E2%80%99eau-du-r%C3%A9seau-.html

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Projet de connectivité inter-iles en Union des Comores

Le projet connectivité inter-iles des Comores est un projet phare du gouvernement comorien. Il est financé par la Banque Mondiale. Il s’inscrit dans une politique de transport inter-ile sécurisée, régulier et stable. Pour réaliser les travaux d’extensions du port de BOGOMA à Mohéli, un appel d’offre est lancé par le ministère des Transports maritimes et aériens. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 27 décembre 2022 pour candidater. lien pour plus d’information : http://www.picmc.km/offre.php Union of Comoros inter-island connectivity The government of Comoros is committed to building inter-island connectivity. The World Bank funds the inter-island connectivity project. It is a part of a larger initiative to connect Comoran safely between the islands. The maritime and air ministry has released a request for proposals to expand Moheli island’s BOGOMA port. Before December 27, all businesses interested in the project must submit their applications. http://www.picmc.km/offre.php

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Un partenariat entre la CIOA et Comores Hydrocarbures

L’entreprise française Centre International d’Opportunités d’Affaires (CIOA) signe un contrat de partenariat avec l’entreprise publique, la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH). Selon le communiqué de presse de la CIOA publiée sur leur site internet, l’entreprise fournira un réseau de consultants pour : Ce contrat est signé dans un contexte économique difficile pour la SCH et un contexte internationale sous tension. En effet, l’OPEP+ a décidé de réduire sa production de pétrole annuelle « afin de soutenir des prix affectés par les craintes de récession ». Ce n’est pas la première fois que le groupe d’ingénierie des affaires CIOA signe un contrat aux Comores. En 2018, l’entreprise française est choisie pour la mise en place d’une centrale d’achat nationale, projet qui faisait du programme SOCLE 2017-2022. Après une fronde du secteur privé qui voyait une concurrence directe de l’état aux importateurs privé, le projet n’a pas vu le jour. Partnership between CIOA and Comores Hydrocarbures. A partnership agreement was signed between the French company Centre International d’Opportunités d’Affaires (CIOA) and the Comoran public state company La Société Comores Hydrocarbures. According to a CIOA press release posted on their website, the company will be: – Improving the SCH back office – Increasing the import and export of petrolatum products – Expanding SHC activities – And, on a global scale, monetizing the country’s strategic position. This contract was signed in a difficult economic environment for SCH, as well as a globally tense environment. Indeed, the OPEP+ decided to reduce annual petrolatum production in order to « maintain prices affected by the threat of recession. » This is not the first time that the engineering firm CIOA has collaborated with Comorian Gouvernement. The French company was chosen in 2018 to establish a national central purchasing office. The private sector puts its projects up for bid. Indeed, they saw the state as a direct competitor to private importers. The national central purchasing project has been canceled. Sources : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/prix-des-carburants/petrole-l-opep-reduit-de-deux-millions-de-barils-ses-quotas-quotidien-et-fait-craindre-une-hausse-des-prix_5399407.html https://www.cioa.com/cnt/groupe/communiques-de-presse-7320-a.html https://www.cioa.com/cnt/gt/fournisseur-des-comores-6727-a.html

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Les nouvelles taxes dans la loi finance 2022 en Union des Comores.

English below La loi finance 2022 a été révélée plus tôt dans le mois. Taxe sur l’or et les métaux précieux D’après la loi finance de 2022, l’importation de l’or et des métaux précieux sont désormais taxés en Union des Comores. À partir de 250 g d’or, la taxe est de 5% du prix d’achat. Elle est de 2,5 % pour les autres métaux (argent, cuivre, etc.). Dans un contexte d’inflation et de reprises des festivités liées au Grand Mariage, cette augmentation est une mesure pour augmenter les recettes fiscales. Est-ce un premier pas vers une taxation du très lucratif Grand Mariage ? Taxe sur les véhicules et les pneus De plus, il est dorénavant interdit d’importer : Une surtaxe est appliquée sur l’importation de pneus d’occasions : Ces mesures peuvent être interprétées comme des mesures à caractère environnemental. En effet, des carcasses de voitures pullulent dans la nature et les rues de l’archipel. Les pneus, non recyclables, sont abandonnés dans la nature. L’absence de système de collecte et de recyclage impacte le traitement de ces déchets. Agir en amont est une solution pour limiter les problèmes. The new taxes in the 2022 finance law in the Union of Comoros. This month, the finance law was made public. Gold and precious metals taxes appear Importation of gold and precious metals is now taxed in the Union of Comoros, according to the new finance law 2022. The taxe price is 2% of the purchase price of precious metals and 5% of the purchase price of gold beginning with 250 g. In the context of inflation and Grand Mariage ceremonies, this new increase is a way to increase tax revenues. Is this the first step towards taxing the lucrative Grand Mariage? Taxes on vehicles and tires Furthermore, it is prohibited to import: The importation of used tires is subject to a surcharge, which includes: These measures can be interpreted as environmental measures. Car carcasses swarm in the archipelago’s nature and streets. Tires that cannot be recycled are dumped in the wild. The lack of a collection and recycling system has an impact on how this waste is treated. Acting upstream can help to limit the problems.

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Bolloré prolonge son contrat aux Comores.

English below Bolloré Transport et Logistics renouvelle le contrat d’exploitation du port de Moroni pour 10 ans via sa filiale Moroni Terminal. Lors de la signature du contrat, Moroni Terminale annonce un plan d’investissement de 5 milliards KMF soit 10 millions d’euros. Ce plan prévoit de : Moderniser les infrastructures et les équipements Lancer les études d’agrandissement du grand quai du port de Moroni Rappelons que Bolloré est arrivé aux Comores en 2012. Le port de Moroni est sous la supervision de APC (Autorité Portuaire des Comores). Moroni terminal gère la concession portuaire pour la manutention depuis 2016. Le port de Mutsamudu, Anjouan est le seul port en eau profonde de l’archipel. La manutention est quant à elle opérée par le groupe ASC (Anjouan Stevedoring Companie), filiale du groupe indien Indian Ocean Holding Shipping group, sous la supervision de l’EPPAM (Etablissement Public Port Autonome de Mutsamudu). Source https://www.bollore-transport-logistics.com/medias/communiques-de-presse/moroni-terminal-sengage-dans-un-programme-dinvestissements-de-5-milliards-de-francs-comoriens Bollore extends its contract in the Union of Comoros Bolloré Transport et Logistics has renewed the Moroni port’s ten-year exploitation contract. Moroni Terminal is a Bolloré subsidiary in Comoros. Moroni Terminal announced a 5 billion KMF (10 million €) investment project for the port.The project includes the following components: Modernization of infrastructure and port equipment Conducting research on the expansion of the massive quay in Moroni’s port. Bolloré first arrived in the Comoros in 2012. Since 2016, the company has been monitoring the maintenance. The busiest port in terms of volume, however, is in Mutsamudu, Anjouan. It is the Comoros Islands’ only deep-sea port. The ASC, a subsidiary of the Indian company, manages the facility, which is overseen by the EPPAM.

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L’épineuse question de l’électricité aux Comores

Analyse par H consulting English below La fourniture d’électricité aux Comores a été l’un des axes forts du projet de l’actuel président Azali Assoumani. Il en a fait sa priorité lors de son accession au pouvoir en 2016. Ainsi, depuis 2016 et jusqu’à aujourd’hui, 2022, le gouvernement comorien comptabilise : Toutes ces réalisations sont sur le papier, très impressionnant. Malheureusement, dans la vie pratique, elles n’ont pas éradiqué le problème de délestage que connait régulièrement les iles de l’Union des Comores. Quelles sont les problèmes ? Le manque de personnel qualifié est un frein à la fourniture de l’électricité aux Comores. Cela entraine un manque d’entretien des groupes électrogènes qui ne sont que d’appoints. Le réseau électrique est vétuste. Il faut le renouveler afin que les sources d’énergies arrivent chez le client final. Malheureusement les politiques en terme d’energie sont inlassablement concentrés sur l’achat de groupe et non la distribution. Lorsque les réseaux électriques seront au point, la perte ne sera que très peu L’électricité aux Comores est majoritairement fourni via des centrales thermiques. La consommation de carburant est indispensable. Sonelec est le premier client de la société d’état Comores hydrocarbures. Par conséquent, l’électricité dépend de la quantité de gazole présent sur le territoire comorien. Outre les problèmes internes entre les deux sociétés d’état, l’entreprise de distribution de produits pétroliers est soumise au contexte international difficile : la guerre en Ukraine, la pandémie du COVID-19 et le maintien de la hausse des prix du pétrole par les membres de l’OPEP+. Le coût du carburant a explosé (+47%). Quelles sont les solutions? La multiplication de petits parcs solaires peut contre-balancer l’usage de centrale thermique. Ainsi, les centrales thermiques ne seraient utilisées qu’en tant que la nuit et la journée lorsque le demande. La Grande Comore abrite le volcan au plus grand cratère encore actif au monde. Le potentiel géothermique est là, mais l’exploitation n’en est qu’à la phase étude. Exploiter la géothermie est une excellente solution qui rajouterait au mixte énergétique comorien. Diversifier le mixte énergétique aux Comores est la clé. Aujourd’hui, il y a différente manière de produire de l’électricité, notamment via l’utilisation de déchets ménagers. Ces initiatives privées émergentes localement et sont à encourager. Pour pousser la réflexion plus loin : l’échange au sein du Think Tank Comores Initiatives The tricky question of electricity in the Union of Comoros Since his election in 2016, President Azali Assoumani has made providing electricity in the Union of Comoros one of his top priorities. From 2016 to 2022, the government: On paper, all of those realizations look impressive. However, the delestage is still common in everyday life. What are these issues? • A scarcity of qualified human resources The Union of Comoros’ ability to provide electricity is hampered by a lack of qualified human resources. Power generators, for example, are not properly maintained. As a result, a power generator will not last long. • The electrical grid is obsolete. The electrical is out of date. To limit the loss of electricity, it must be renovated. Unfortunately, energy politics is more concerned with acquiring power generators than with distributing electricity. • Significant reliance on gas and international contexte Thermal power plants provide electricity in the Comoros Islands. Consumption of fuel is required. Sonelec, a state-owned manufacturing and distribution company, is the first Comores hydrocarbure customer. Comores Hydrocarbure is a state-owned fuel distributor. As a result, electricity is dependent on the amount of fuel stored on Comoros territory. Sonelec and Comores hydrocarbure have internal issues. Furthermore, the international context has an impact on fuel supplies in the Comoros Islands. The Ukrainian war, the COVID19 pandemic, and the OPEP+ members’ decision to raise fuel prices resulted in an increase in fuel prices (+47%). It impacts the supply of fuel, and as a result, the supply of electricity. How can we deal with these issues? 1. Effective use of geothermal energy Grande Comore is home to the world’s highest crater volcano, that is still active. The potential for geothermal energy is significant. Exploitation of geothermal power is one solution to add to Comoros’ energetic mix. 2. Combine energetics. Bringing diversity to the energetic mix in Comoros is essential. There are several ways to generate electricity nowadays, including using household trash. Private initiatives emerge locally and must be supported. The use of central thermal energy can be offset by the proliferation of small solar power plants. The country is quite small. It is advantageous for solar power plant projects. It can be either public or private projects. To go further, check out this interesting debate from the Comoran Think Tank Comores Initiative on the subject of electricity in the Comoros Islands. Sources : https://beit-salam.km/actualit%C3%A9s/remise-officielle-de-13-groupes-par-emirates.html /https://beit-salam.km/actualit%C3%A9s/remise-officielle-de-13-groupes-par-emirates.html /https://alwatwan.net/societe/sonelec-i-vers-l%E2%80%99acquisition-de-nouveaux-groupes-%C3%A9lectrog%C3%A8nes.html /https://alwatwan.net/societe/ma-mwe-%E2%80%9Cun-groupe-%C3%A9lectrog%C3%A8ne-de-2-m%C3%A9gawatts-d%C3%A9j%C3%A0-au-port-de-moroni%E2%80%9D.html /http://imm.energy/imm-rehabilitation-centrales-hydro-comores/ /https://alwatwan.net/societe/appui-du-fonds-d%E2%80%99abu-dhabi-au-secteur-de-l%E2%80%99%C3%A9nergie-i-les-centrales-de-trenani-et-itsambuni-officiellement-inaugur%C3%A9es.html /https://www.al-fajrquotidien.com/electricite-des-chiffres-des-groupes-et-les-grands-delestages/ /https://innovent.fr/2021/01/11/injection-des-premiers-kwh-aux-comores/ /https://www.abccontracting.be/abc-contracting-signe-un-contrat-de-rehabilitation-du-reseau-electrique-en-union-des-comores/

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