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Ratification de l’accord de la ZLECAf
Initié en 2018, l’accord de zone de libre-échange africaine (ZLECAf) est un projet panafricain de zone de libre-échange économique. Il est l’aboutissement de plusieurs projets économiques panafricains mise en place depuis la décolonisation. Actuellement, l’Érythrée est le seul pays africain à ne pas avoir signé l’accord de la ZLECAf.
Avec un marché estimé à plus de 1,3 milliard de personnes, L’accord de la ZLECAf prévoit
- La suppression des taxes douanières de 90% pour les produits en provenance des états membres sur 10 ans
- La libéralisation de la circulation des personnes et des investissements
A ce jour, 44 pays africains ont ratifié l’accord de la ZLECAf. L’Union des Comores, fait partie des pays qui n’ont pas encore ratifié l’accord. Cependant, en février 2023, l’Assemblée nationale a voté l’autorisation du président à ratifier de l’accord de la ZLECAf.
Un faible volume d’échange avec le continent africain
D’après le rapport annuel de la Banque centrale des Comores 2021, les importations africaines sont faibles par rapport à l’Europe et l’Asie. Elles ne représentent que 8% des importations aux Comores. Elles sont principalement en provenance de la COMESA. Néanmoins, avec 30,8%, le continent africain est la 2ᵉ destination des exportations comoriennes. Les équipements usés sont exportés à Maurice ou Madagascar par exemple pour recyclage. Le marché d’exportation principale est l’Europe avec l’exportation de produit de rente tel que la vanille et des clous de girofle.
L’accord de ZLECAf est un bon levier pour doper les importations et exportations intra-africaine.
L’Union des Comores peut tirer avantage de la zone de libre échange africaine
Les récentes pénuries que l’archipel a connues couplées aux difficultés de transport maritime mondiale prouvent que l’Union des Comores doit se rapprocher de ses voisins. Néanmoins, le secteur privé comorien est directement mis en concurrence avec des secteurs privés issus de pays plus industrialisés, plus développés, qui possèdent les infrastructures et les ressources humaines et économiques suffisant pour évoluer rapidement. L’amélioration des infrastructures, de la formation, et de l’environnement des affaires reste indispensable pour permettre aux opérateurs économiques comoriens de tirer pleinement avantage de l’entrée de l’Union des Comores dans la Zone de Libre échange Africaine.
Ratification of AfCFTA agreement
The African Continental Free Trade Area (AfCFTA), a pan-African economic free trade area agreement, was launched in 2018. It is the culmination of numerous pan-African economic initiatives launched after decolonization. Eritrea is now the only nation in Africa that has not ratified the FTAA. The AfCFTA agreement allows for:
- The 90% removal of customs tariffs for products from member states, with an anticipated market of over 1.2 billion people
- The liberalization of investments and human travel
The AfCFTA has so far been ratified by 44 African nations. One of the nations that has not yet ratified the pact is the Union of Comoros. Nonetheless, the National Assembly decided to grant the president the authority to ratify the FTAA in February 2023.
Low trade volume with the continent of Africa
African imports are little in comparison to those from Europe and Asia, according to the Central Bank of the Comoros’ annual report for 2021. Just 8% of Comoros imports come from them. Most of them are from COMESA. Nonetheless, the African continent is the second-largest recipient of Comorian exports with a share of 30.8%. For recycling, used equipment is shipped to places like Madagascar or Mauritius. With exports of cash crops like vanilla and cloves, Europe is the primary export market.
The AfCFTA agreement is a useful tool for increasing imports and exports within Africa.
The Union of Comoros can benefit from The African Continental Free Trade Area
The Union of Comoros needs to get closer to its neighbours, as seen by the recent shortages the archipelago has faced and the challenges of international sea transport. The private sector in Comoros, however, competes directly with those in more industrialized, more developed nations, which have the infrastructural, people, and economic resources to advance quickly. To enable Comorian economic operators to fully benefit from the Union of the Comoros’ membership into the African Continental Free Trade Area, improvements in infrastructure, education, and the business environment remain crucial.
Sources :
ACCORD PORTANT CRÉATION DE LA ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE, Union Africaine
https://au.int/sites/default/files/treaties/36437-treaty-consolidted_text_on_cfta_-_fr.pdf
THE AFRICAN CONTINENTAL FREE TRADE AREA Economic and Distributional Effects, p 26
https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/34139/9781464815591.pdf
RAPPORT ANNUEL 2021, Banque Centrale des Comores, p 49
http://www.banque-comores.km/DOCUMENTS/Rapport_Annuel_2021_BCC.pdf